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> Etre lauréat Réseau Entreprendre c’est …
Au début, c’est un vrai coup de boost au projet entrepreneurial : les membres du réseau qui ont validé la candidature ont reconnu les qualités du projet d’entreprise et de notre équipe. On est en quelque sorte adoubés par des entrepreneurs qui ont réussi, ça renforce l’image en interne et en externe.
Puis c’est un réseau, et un réseau bienveillant. Et ça c’est une chance supplémentaire.
> Qu’est-ce que le réseau a changé dans votre quotidien d’entrepreneur ?
2 évolutions majeures : la possibilité de poser une question, et d’avoir une réponse rapide, validée par l’expérience (pour trouver un fournisseur, gérer une question pratique, confronter une idée ou une vision).
> C’est quoi un bon mentor pour vous?
Dans notre cas, un bon mentor c’est 3 bons mentors, puisque le projet bénéfice d’un accompagnement par 3 personnes. Leurs qualités principales : écoute, pédagogie et capacité à « rentrer dans le lard » pour aider le projet à être plus performant.
> Quel citation ou film résume au mieux le binôme que vous formez avec vos mentors?
Pour le coup je reste sec. Il n’y a rien de dramatique dans la relation avec les mentors, et souvent les œuvres d’art mettent en scène des situations dramatiques. Je préfère l’image du jeune cachalot qui plonge et chasse en eaux profondes pour la première fois : il n’est pas seul.
> Ce que vous préférez et ce que vous aimez le moins dans le fait d’être entrepreneur?
Ce que je préfère : inventer et délivrer des services qui plaisent à nos clients, travailler en équipe d’une façon que l’on choisit, faire de la société/entreprise une société à notre image.
Ce que j’aime moins : la gestion courante, mais heureusement on a des personnes dans l’équipe qui aiment ça et le font très bien.
> Quelle entreprise auriez-vous aimé créer ?
Yamaha. Au départ une invention, et ensuite une maîtrise de la diversification : piano, raquette de sport, hors bords, motos, …
> Vos trucs et astuces pour maintenir un équilibre vie pro et vie perso ?
Surtout ne plus lire les mails de travail et les réseaux sociaux une fois qu’on a fini de bosser.
Et se donner du temps.
> Si vous étiez le maitre du monde pendant une journée, quelle serait la 1ère chose que vous feriez? Et la dernière?
Un vaccin contre la mégalomanie le matin, et un traitement antidépresseur le soir.
> Si vous pouviez choisir la dernière question de cette interview, quelle serait-elle et qu’en serait la réponse ?
Vous avez d’autres projets d’entreprise ?
Oui, toujours, mais chaque chose en son temps.
