Tiphaine et Aurélien – Fondateurs de Matatie
« Un monde où tous les enfants allergiques et intolérants se sentent comme les autres » – c’est la mission que se sont donnée Tiphaine et Aurélien. Avec Matatie, ils produisent des petits gâteaux gourmands et pratiques dans leur propre atelier de fabrication pour une garantie sans allergènes à mention obligatoire. Ils répondent à nos questions sur leur parcours, leur projet et l’accompagnement du réseau.
Leur parcours
Aurélien : Après mon diplôme à Grenoble Ecole de Management, j’ai rejoint le cabinet de recrutement UPTOO, spécialisé dans les métiers de la vente. J’ai eu la chance de bénéficier d’une formation très exigeante en interne sur les techniques de vente. En effet, pour vendre des bons profils commerciaux, il faut soi-même être bon commercial !
Tiphaine : J’ai fait l’ EM Lyon. A la sortie de l’école, j’ai été accompagnée par Agroparistech pour développer Matatie. En parallèle, j’ai passé mon CAP Pâtisserie en candidate libre.
J’ai rencontré Aurélien en classe prépa. Notre amitié a plus de dix ans, maintenant. Après quelques mois de commercialisation, fin 2017, j’ai senti le besoin et l’envie d’avoir un associé pour développer Matatie. J’ai proposé à Aurélien qui a accepté !
Comment vous est venue l’idée de Matatie ?
Tiphaine : En 2010, année où je suis entrée en école de commerce, je suis devenue tatie d’une petite fille allergique aux œufs et aux arachides. Dès les premières années, j’ai observé à quel point elle souffrait de ne pas pouvoir manger comme tout le monde. Pour ses parents, c’était très compliqué de trouver des solutions. J’ai observé qu’il n’y avait aucune solution pour ces enfants : les rares produits qui existaient étaient sans gluten ou sans lait seulement et, surtout, ces produits étaient à destination d’adultes (couleurs pâles, arguments « santé » mis en avant, etc.).
Alors que 8% des enfants sont touchés par les allergies alimentaires contre 2% des adultes, je trouvais incroyable qu’il n’y ait pas de produit adapté.
Quel a été l’élément déclencheur pour entreprendre ?
Au bout de 3 ans d’école, il n’y avait toujours pas de produit adapté. En dernière année, j’ai choisi un parcours entrepreneuriat, je songeais déjà à sauter le pas. Les enseignements et mes observations dans ma famille m’ont finalement donné envie de tenter ma chance.
La vision à 3/5 ans
Aujourd’hui, Matatie offre des moments gourmands aux enfants allergiques. Demain, nous souhaitons faire de Matatie la marque de référence des produits bons et « sans » pour les enfants. Nous fabriquons tous nos produits nous-mêmes. Nous avons l’ambition de garder cette maîtrise. Enfin, nous avons de nombreuses perspectives à l’export car malheureusement l’allergie alimentaire n’a pas de frontière.
L’accompagnement
« Nous avons hâte de rencontrer les autres membres du réseau, afin que nous puissions échanger sur des problématiques communes, mais aussi nous inspirer des belles réussites des précédents lauréats ! »
Pourquoi avez-vous voulu vous faire accompagner par Réseau Entreprendre Paris ?
Il y a quelques mois nous avons entamé notre phase d’accélération. Nous étions convaincus que Réseau Entreprendre Paris était le meilleur réseau pour nous accompagner à ce moment de l’aventure. La phase de sélection nous l’a, d’ailleurs, largement confirmé !
Qu’attendez-vous de votre accompagnement ?
Nous pensons qu’il nous aidera à prendre le recul suffisant pour faciliter nos prises de décision et le pilotage de l’entreprise. Nous avons hâte de rencontrer les autres membres du réseau, afin que nous puissions échanger sur des problématiques communes, mais aussi nous inspirer des belles réussites des précédents lauréats !
Matatie est une entreprise accompagnée par Réseau Entreprendre Paris, réseau privé de chefs d’entreprises qui a vocation à aider des créateurs et repreneurs d’entreprise au démarrage de leurs projets. En 15 ans, la structure a accompagné plus de 500 projets (Michel et Augustin, My Little Paris, Mano Mano, Cheerz…), apporté 14M€ de prêts d’honneur et accompagné la création de plus de 17 500 emplois.
