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Portrait de Jérôme BARBIER, Dirigeant de PROXIMIT : société d’infogérance, agence de communication, SSII, e-tourisme à Aixe sur Vienne (87)
Un juste retour des choses
Pour Jérôme Barbier, dirigeant de la société ProximIT et qui cumule les casquettes au sein du Réseau Entreprendre, s’investir dans l’association est une suite logique et une sorte de devoir moral.
De travail, Jérôme n’en manque pas. Car en plus de la gestion de sa société ProximIT, basée à Aixe-sur-Vienne et qui officie dans le domaine de l’informatique, il fait preuve d’un véritable dévouement pour le Réseau Entreprendre.
Une mission qui coule de source pour cet entrepreneur. « Je le prends comme un retour. On m’a aidé au moment où j’ai construit mon entreprise, il y a toujours des gens de bonne volonté. Donc, pour moi, c’est simplement un moyen de renvoyer l’ascenseur. C’est assez naturel. »
Adhérent depuis 2007 au sein du Réseau Entreprendre, dont il a eu connaissance par deux actionnaires de sa société, Jérôme Barbier a rapidement été lancé dans le grand bain : « J’ai très vite été missionné pour devenir accompagnateur, un an à peine après mon entrée dans l’association. »
Comme la plupart des accompagnateurs, il s’est alors occupé d’un entrepreneur officiant dans un domaine complètement différent du sien, la menuiserie. « Nous connaissons tous les mêmes problématiques au final. Qu’il s’agisse de problématiques d’homme ou de problématiques d’entreprise, c’est toujours bien d’avoir une oreille externe plutôt que de stresser ses proches avec ses problèmes », précise le dirigeant.
Membre du conseil d’administration, vice-président de l’association, membre du bureau régional mensuel, Jérôme Barbier est tellement investi qu’en neuf ans il a pris des responsabilités à tous les niveaux de l’association. Comme si cela ne suffisait pas, « je préside le comité de pilotage de la Haute-Vienne depuis six mois ». Sans oublier qu’il est bien évidemment toujours accompagnateur…
Mission ange gardien
L’accompagnement, « la raison d’être » du Réseau Entreprendre, selon le chef d’entreprise. Ce breton d’origine est aujourd’hui rendu au troisième créateur d’entreprise accompagné. Une mission où il se voit comme « un parachute ». « Nous sommes là, en tant qu’accompagnateur, comme une personne de confiance qui a toujours en tête que le patron, c’est bien le lauréat. On peut donc lui lancer des alertes, mais in fine, c’est lui qui décide. S’il décide d’aller dans le mur, on ne peut pas l’en empêcher… », souligne Jérôme Barbier. Pour lui, l’accompagnateur n’est que l’interface première vers laquelle se tourne le chef d’entreprise mais il y a toute la force du Réseau Entreprendre derrière. Un rôle d’accompagnateur que le patron de ProximIT définit comme cela : « une personne de bonne volonté qui est à l’écoute, ce qui est très important. Une sorte d’ange gardien finalement… »
S’investir en tant qu’accompagnateur et dans les instances du Réseau Entreprendre, une suite logique voire même une sorte de devoir moral pour Jérôme Barbier. Car si aujourd’hui, créer une entreprise est devenu un de parcours du combattant, des associations comme celle-ci « sont là pour orienter et aider ». S’entourer de professionnels (comptable, avocat, fiscaliste, etc.) est souvent impossible financièrement pour un néo-entrepreneur, le Réseau Entreprendre permet donc de bénéficier de conseils avisés sur des thématiques variées.
« Il faut être fier de ce que nous faisons. Une fierté qui se retrouve essentiellement dans l’accompagnement. Si on rentre au Réseau sans effectuer d’accompagnement à terme, je pense qu’on passe à côté de l’intérêt premier de cette association, qui est d’aider. Quand vous quittez un lauréat au bout de deux ou trois ans, que vous voyez qu’il est en pleine croissance, cela suffit à notre satisfaction personnelle », explique le dirigeant de ProximIT.
Le temps que Jérôme Barbier consacre au Réseau Entreprendre est par ailleurs un moyen de montrer son attachement à l’humain et à son territoire. « Certains prennent l’entreprise comme une simple aventure économique. Certes, c’en est une. Mais pour les gens que je connais au sein du Réseau entreprendre, et c’est également ma vision des choses, l’entreprise a une triple dimension. C’est aussi, et avant tout, une aventure humaine. C’est même une des dernières aventures humaines risquées. C’est également une aventure régionale car je pense que participer à la vie de la cité, du territoire fait partie des missions de l’entreprise. »
