A l’occasion des Jeux Olympiques 2024, nous faisons le parallèles entre sport et entrepreneuriat, tant ces deux domaines sont proches.
Les lauréats, membres ou partenaires que nous vous présentons dans cette série « Trajectoire » ont tous eu à faire de près ou de loin au sport. Découvrez ces anciens sportifs de haut niveau devenus entrepreneurs, ces entrepreneurs travaillant dans le sport ou encore ceux qui ont œuvré concrètement aux Jeux Olympiques 2024.
Comme l’entrepreneur, aucun sportif ne peut réussir seul ! Il doit être entouré, accompagné !
« Entrepreneuriat, jouons collectif ».
#12 Florence Corre
Cuisine du monde, pizza, burgers, foccacia, asie centrale… Florence Corre a vu grand avec Carquefood, 1er food hall de la région Grand-Ouest. Un espace de 5 restaurations complémentaires où l’on se sent « comme à la maison ».
Pour cette passionnée de course, qui enchaine trails et marathons, les défis se trouvent partout. Jamais à court d’idées, la Nantaise a saisi l’occasion des JO pour organiser des mini olympiades avec les associations sportives de Carquefou.
Rencontre avec la lauréate de Réseau Entreprendre® Atlantique qui suit toujours sa bonne étoile et ne cesse de relever des défis.
En quelques mots, peux-tu résumer ton parcours sportif et professionnel
Que ce soit en sport ou dans le professionnel, la valeur humaine a toujours été importante. Après un master d’intervention et de développement social, j’ai été directrice d’un centre social à Nantes pendant 8 ans, dans lequel je manageais une équipe de 30 personnes. On intervenait sur les secteurs de l’enfance à l’adulte. Puis, j’ai été directrice générale des services périscolaires de Nantes pendant 12 ans, structure de 300 personnes. J’ai accompagné le changement structurel et organisationnel. Là, c’était un gros défi !
Côté sportif, j’ai choisi la course : après 4 marathons, je suis passée au trail. J’ai fait le Mont Blanc, le Vulcain et les 60 km de l’ultramarin à Vannes, dans le Morbihan.
Pourquoi es-tu devenu entrepreneure ?
Il y a 5 ans, j’ai fait un CAP cuisine. Je voulais ouvrir un restaurant. J’ai trouvé un local de 700 m2 à Carquefou. J’ai eu un coup de cœur avec toute cette nature autour ! Mais c’était bien trop grand pour moi seule alors j’ai eu l’idée de louer avec d’autres. Et c’est comme ça que le projet a évolué en halle à manger ! La 1re de la région ! Je dirige aujourd’hui cet espace, le Carquefood. Je travaille avec 5 restaurateurs indépendants et un bar. J’organise des événements, je suis dans la relation client. Je m’éclate !
En quoi le sport t’est-il utile dans ta vie d’entrepreneure ?
Mon triptyque c’est : ma famille, mon travail, le sport ! Je relève un gros défit par an, avec au moins 45 km en montagne. Ça me permet de garder un équilibre.
Être entrepreneure, c’est comme préparer une course : il faut s’entraîner, s’entretenir. C’est un challenge du quotidien. Dans l’entrepreneuriat comme en sport, il y a toujours de belles rencontres, de beaux chemins à parcourir. Il faut se laisser porter et apprendre à avancer en gérant les hauts et les bas.
Quels parallèles fais-tu entre la vie d’une sportive et celle d’une entrepreneure ?
Après les efforts, il faut savoir se ravitailler. Aussi bien pendant une course que dans sa vie pro.
La solidarité et l’entraide aussi. Elles sont présentes dans les deux. Quand on prend une ligne de départ, on est seule. À l’arrivée, on est ensemble. Dans mon expérience avec Carquefood, ça a été pareil. J’ai commencé seule pour arriver à un collectif où l’humain et la notion de partage sont présents.
Pourquoi Réseau Entreprendre® ?
Avec Réseau Entreprendre®, il y a un avant, un pendant, un après. Au départ, ils nous challengent pour vérifier que notre projet est prêt et peut aboutir. Ensuite, un accompagnateur nous aide pendant 2 ans. Après, c’est à nous de redonner, de partager, de faire un retour de pratique. On fait le bilan ! On voit ce qu’on peut perfectionner et comment apporter à d’autres.
Quel est ton plus grand succès ?
La création de ma boîte ! Et aussi la naissance de mes enfants. Mais là, on était deux !
Ton pire échec ?
J’ai un peu de mal à trouver un échec, ce n’est pas dans mon caractère. Il y a des moments difficiles, mais il n’y a pas d’échecs. On en tire toujours du positif.
Ta devise en tant que « sportif » ?
Je crois en ma bonne étoile ! Elle me sert de guide dans ma réussite. Pour moi, l’étoile est un symbole fort de réussite dans le sport autant que dans la gastronomie. Et la 1re étoile que l’on voit dans le ciel, c’est celle du berger, qui donne la direction.
En tant qu’entrepreneur ?
C’est pareil ! L’étoile fait vraiment le lien entre les deux. C’est important de toujours se fixer des objectifs et elle est là pour nous aider à ça.
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