A l’occasion des Jeux Olympiques 2024, nous faisons le parallèles entre sport et entrepreneuriat, tant ces deux domaines sont proches.
Les lauréats, membres ou partenaires que nous vous présentons dans cette série « Trajectoire » ont tous eu à faire de près ou de loin au sport. Découvrez ces anciens sportifs de haut niveau devenus entrepreneurs, ces entrepreneurs travaillant dans le sport ou encore ceux qui ont œuvré concrètement aux Jeux Olympiques 2024.
Comme l’entrepreneur, aucun sportif ne peut réussir seul ! Il doit être entouré, accompagné !
« Entrepreneuriat, jouons collectif ».
#03 Anthony Abbasse
Avec un palmarès impressionnant*, Anthony Abbasse prend une nouvelle trajectoire en 2020. Il devient propriétaire du plus grand complexe de Kart et quad de Vendée.
Pour le talentueux pilote, Réseau Entreprendre® était le partenaire incontournable. Une aide précieuse pour l’accompagner dans le développement de son circuit Mecamax situé à l’Île-d’Olonne. Rencontre avec ce lauréat Réseau Entreprendre® Vendée.
Peux-tu me résumer ton parcours sportif et professionnel ?
J’ai commencé le karting à 7 ans. A 12, je participais aux championnats de France et gagnais 1er titre de champion.
A 15 ans, j’accède au podium européen puis à 21 ans, je signe auprès d’un constructeur automobile comme professionnel et décroche le titre de vice-champion du monde.
J’ai continué jusqu’à mes 30 ans, puis décidé d’arrêter pour me lancer dans l’entrepreneuriat en rachetant le circuit Mecamax.
Pourquoi es-tu devenu entrepreneur ?
L’opportunité d’abord. Ce n’est pas tous les jours qu’une une entreprise pareille se vend. C’est arrivé à un moment où j’étais un peu au sommet de ma carrière, je me posais des questions sur mon avenir. Et puis Mecamax est en accord avec mon sport. C’est un centre de karting qui propose de la location aux particuliers et aux entreprises. Le réseau était déjà fait. C’était une suite logique. Le lieu est plutôt sympa aussi, à 10 minutes des Sables d’Olonne !
En quoi ta carrière d’ancien sportif de haut niveau est utile dans ta vie d’entrepreneur ?
Déjà, pour la gestion des équipes. En sport collectif ou individuel, on a besoin des autres. Il faut arriver à tout mettre en ordre pour que les choses fonctionnent. Quand on est pilote, il faut une équipe derrière qui prépare le matériel pour arriver à gagner la course.
En tant qu’entrepreneur, on a un peu la même chose. On a besoin d’hommes et de femmes pour tout coordonner et arriver au résultat que l’on souhaite. L’esprit de compétition est là aussi. Chaque jour est différent et il faut se remettre en question pour faire les bons choix.
Quels parallèles fais-tu entre la vie d’un sportif et celle d’un entrepreneur ?
Toutes deux sont très prenantes. C’est quelque chose qu’on a constamment dans un coin de sa tête. Sportif, on pense tout le temps à la prochaine compétition ; entrepreneur, on pense constamment à son entreprise et tout ce qu’il y a à faire. C’est un vrai projet pour soi, cela nécessite 100 % d’implication.
Pourquoi Réseau Entreprendre® ?
C’est un ami qui était dans Réseau Entreprendre® qui me l’a conseillé. Il m’a dit « tu vas voir, quand tu débutes, c’est bien pour t’accompagner parce qu’il y a quand même pas mal d’inconnues. »
Effectivement, je me suis retrouvé dans un réseau qui est très formateur, avec une ambiance très bon enfant. J’aime beaucoup les échanges avec les nouveaux et anciens membres. On a le privilège de visiter et d’apprendre auprès de grandes entreprises vendéennes. Ce sont de belles rencontres.
Quel est ton plus grand succès ?
Venant d’une famille modeste, c’est d’y être arrivé avec pas-grand-chose.
Dans tout ce que j’ai entrepris, au niveau sportif ou professionnel, je me suis donné les moyens d’y arriver. C’est peut-être la chance, je ne sais pas, mais en tout cas, j’ai toujours réussi à arriver à mes fins.
Ton pire échec ?
Il était sportif : j’ai perdu une course alors que j’aurais pu être champion d’Europe. Si je n’avais pas abandonné cette course, j’aurais gagné. Ça m’a appris qu’il ne faut rien lâcher, qu’il faut toujours aller jusqu’au bout. Tant que la course n’est pas finie, il faut y aller.
Ta devise en tant que sportif ? En tant qu’entrepreneur ?
J’ai toujours adoré faire beaucoup avec rien. Pour le sport mécanique, j’adorais être devant mes adversaires avec du matériel moins performant. C’était une fierté.
Une main de fer dans un gant de velours. J’aime bien le résultat et la rigueur, mais il faut être doux et ménager sa monture.
*Anthony Abasse a été 12 fois champion de France de karting, 7 fois vainqueur des 24 heures du Mans et 2 fois vice-champion du monde.
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