A l’occasion des Jeux Olympiques 2024, nous faisons le parallèles entre sport et entrepreneuriat, tant ces deux domaines sont proches.
Les lauréats, membres ou partenaires que nous vous présentons dans cette série « Trajectoire » ont tous eu à faire de près ou de loin au sport. Découvrez ces anciens sportifs de haut niveau devenus entrepreneurs, ces entrepreneurs travaillant dans le sport ou encore ceux qui ont œuvré concrètement aux Jeux Olympiques 2024.
Comme l’entrepreneur, aucun sportif ne peut réussir seul ! Il doit être entouré, accompagné !
« Entrepreneuriat, jouons collectif ».
#09 Agnès Crochemar-Galou
La fondatrice de Natiyé, soins 100% naturels pour les sportifs, a vécu l’aventure olympique.
Le 15 juin, elle portait la flamme en Guadeloupe. Une grande fierté pour l’ancienne volleyeuse qui a choisi d’accompagner un maximum de personnes grâce aux plantes des Caraïbes.
Le départ de son prochain projet, la création de la marque cosmétique « Yé », est prévu fin 2024.
Rencontre avec la lauréate de Réseau Entreprendre® Guadeloupe.
En quelques mots, peux-tu résumer ton parcours sportif et professionnel
J’ai fait des études de pharmacie, avec une spécialité dans la pharmacognosie. J’ai étudié la formulation des produits cosmétiques et obtenus des diplômes en phytothérapie, alimentation et sport santé, pour finir par la prise en charge de la douleur. J’ai travaillé à l’international puis pour l’Oréal comme chef de projet.
Côté sport, j’ai pratiqué le volley, que j’avais découvert pendant des JO. À 25 ans, j’ai signé au stade français, en 2e division. Aujourd’hui, je continue le beach-volley en compétition en Guadeloupe.
Pourquoi es-tu devenue entrepreneure ?
Je cherchais une solution pour mes douleurs aux genoux. C’était compliqué de jouer en ayant mal. Je ne trouvais pas de produits naturels efficaces.
J’avais l’image de mon grand-père qui parlait de l’efficacité des plantes caribéennes de son jardin. J’ai voulu prendre soin de sportifs avec des douleurs chroniques.
Natiyé est né en 2017.
Pourquoi et comment es-tu devenue porteuse de la flamme olympique ?
C’est une amie qui m’a inscrite ! J’ai été sélectionnée pour porter la flamme à côté de chez moi, dans la commune de Le Moule, à 300 mètres de mon domicile et de mon laboratoire !
Quelles sensations cela fait de participer à un tel projet ?
C’était magique ! Je ne m’attendais pas à ça. J’ai été la première relayeuse de ma ville et j’ai pu allumer la flamme. On a vécu pleinement le moment présent. Les gens sont venus en masse, tout le monde était très fier que la flamme passe dans notre ville. J’ai ressenti une bulle de bienveillance. L’équipe du relais de flamme était complètement dévouée, géniale ! C’était un vrai beau moment, historique, comme on ne les vit pas tous les jours.
Quels parallèles fais-tu entre la vie d’un sportif et celle d’une entrepreneure ?
Le lien entre le sport et l’entrepreneuriat, c’est la passion ! L’entreprise ce n’est pas juste un job. On met tout son cœur, ses tripes, son patrimoine, sa vie personnelle. On vit des expériences qu’on ne pourra jamais vivre ailleurs.
Il faut beaucoup de résilience aussi. On doit créer des solutions mais ce n’est pas un chemin toujours droit et lisse. Il y a aussi beaucoup de travail en équipe. On toujours collabore avec d’autres personnes.
Pourquoi Réseau Entreprendre® ?
Quand j’ai rencontré l’équipe de Réseau Entreprendre®, j’ai trouvé qu’ils avaient vraiment bien compris mon projet et ma vision. En face de moi j’avais des entrepreneurs qui percevaient pourquoi j’étais là. Ils avaient la même façon d’appréhender l’entrepreneuriat que moi.
Je pense qu’être entrepreneur n’est pas donné à tout le monde. Il faut beaucoup de rigueur, savoir travailler dans plusieurs environnements, avoir une vue d’ensemble. Réseau Entreprendre® nous accompagne pour tout cela.
Quel est ton plus grand succès ?
C’est l’inauguration du laboratoire, il y a il y a 1 an, à l’espace Vizosky, situé au Moule, le lieu où j’ai porté la flamme ! C’est pour ça aussi que cet évènement a eu beaucoup de sens pour moi.
Ton pire échec ?
Avec du recul, je peux dire que les échecs étaient juste des tremplins. Je ne le vis pas comme une situation dramatique.
Ta devise en tant que « sportif » ?
Il n’y a pas de hasard, il n’y a que du boulot ! L’entraînement est plus important que le match.
En tant qu’entrepreneur ?
C’est pareil. C’est le travail qui paye !
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