Keren OUAKNINE et Antoine LAEDERICH- Harness Vision


  • Découvrez le parcours de Keren OUAKNINE et Antoine LAEDERICH- Harness Vision

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  • Quel est votre parcours personnel et professionnel ?

Keren :

J’ai suivi des études d’ingénieur en Informatique à Sophia-Antipolis et ensuite un doctorat à l’Université Hébraïque de Jérusalem et a UC Irvine avec une spécialité en Big Data.

Ensuite j’ai travaillé dans la recherche et l’innovation pour Dell-EMC, Redis et Appsflyer.

Antoine :

Mon parcours est très différent avec un point commun avec Keren qui est celui de l’informatique : j’ai accompli presque toute ma carrière dans des entreprises du secteur High Tech, mais dans des fonctions commerciales. J’ai quelques années de plus que Keren, puisque j’ai 67 ans. Je ne dirai pas l’âge de Keren mais cette différence est très intéressante, pour nous deux.

Nous avons un second point commun qui est l’équitation : Keren est une cavalière accomplie et je suis entré dans le secteur en suivant ma fille qui est cavalière de dressage et a choisi d’en faire son métier.  Et c’est d’ailleurs de cette façon que nous nous sommes rencontrés : mon premier projet de startup équestre était dans le domaine des capteurs de mesure de l’allure des chevaux alors que celui de Keren était sur la surveillance intelligente de chevaux.

  • Comment vous êtes venue l’idée de Harness Vision ?

Mon cheval qui était en excellente santé est décédé d’une colique pendant la nuit. En discutant avec le personnel dans ce centre (et d’autres depuis), j’ai appris que la colique est une pathologie fréquente pour tous. Pour aider le cheval il faut détecter la colique des ses premiers signes, or il n’est pas possible d’avoir du personnel disponible H24. Un système de surveillance intelligente s’impose pour prévenir les coliques mais aussi d’autres pathologies et pour veiller à l’état de bien-être des chevaux.

Avec Tod Baudais (développeur et architecte expérimenté), nous avons développé un prototype. Tod a déjà contribué au lancement de plusieurs startups de High Tech.

  • Pourquoi entreprendre, quel a été l’élément déclencheur ?

Keren :

A l’origine, je souhaitais améliorer le bien-être des chevaux et leur quotidien. En plus de cela, je participe à la construction et au développement d’une entreprise innovante en France avec un potentiel de recrutement et cela est une immense satisfaction. 

Antoine :

Après un temps long, 22 ans, dans une très grande entreprise du logiciel, SAP, j’ai voulu me lancer dans une aventure plus petite, plus humaine, dans un secteur qui m’intéressait. J’avais aussi besoin d’associés qui maîtrisaient la partie technique : j’ai expérimenté que sans une forte maîtrise technique, le rêve peut vite devenir cauchemar. Il y a un écart phénoménal de réussite entre une équipe « moyenne » et une très bonne équipe et il est difficile de constituer une bonne équipe technique.

Mon déclencheur a été la rencontre avec Keren et Tod, dit Antoine.

  • Pourquoi avez-vous voulu vous faire accompagner par Réseau Entreprendre Côte d’Azur ?

Nous avons choisi l’accompagnement de Réseau Entreprendre car nous avons très vite identifié en travaillant avec l’incubateur PCA à Sophia-Antipolis, que nous avons besoin en permanence d’un regard extérieur qui nous oblige à plus de rigueur et qui nous fait gagner énormément de temps sur beaucoup de décisions.

  • Qu’est-ce que vous attendez de votre accompagnement ? 

Nous avons besoin d’un accompagnement dans trois domaines :

  • Accompagnement général, c’est-à-dire un regard extérieur sur les priorités et le respect des priorités et des délais.
  • Un support plus opérationnel sur la stratégie de vente : la communication digitale est un enjeu fort à court terme et notre expérience y est faible. Nous avons aussi beaucoup de questions sur la politique de prix.
  • Une expertise sur l’industrialisation qui est un sujet important pour nous, car nous avons une dimension « matériel » dans notre solution.
  • Quelque chose à rajouter, une anecdote à nous raconter sur vous ?

Notre projet est beaucoup aidé par la qualité des relations entre nous : le parcours d’une startup est toujours difficile dans son démarrage. Ce qui nous permet de réaliser nos ambitions est la force de l’expérience collective et nous aimons travailler ensemble.