Pascal Lenchant


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  • Découvrez le parcours de Pascal Lenchant, de l’entreprise Neoditel

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Quel est ton parcours personnel et professionnel ? 

Je suis né en Belgique en 1967, j’habité à Vence depuis 2000 et ai 3 (grands) enfants.

J’ai étudié à l’Ecole Polytechnique de Louvain et en ai été diplômé en 1991 en tant qu’ingénieur en instrumentation électronique.

Après une année à l’université en tant qu’assistant-chercheur, j’ai fait mon service militaire et ai ensuite intégré une petite entreprise bruxelloise de conseil en informatique, Network Solutions. J’y ai développé un logiciel d’analyse des factures de téléphone de Proximus (opérateur historique), et c’est cette expérience qui est à l’origine de Neoditel.

De 1998 à mi-2000 j’ai travaillé à Bruxelles pour un opérateur télécoms américain, et puis je suis arrivé à Sophia Antipolis en tant que chef de produit au marketing d’un petit opérateur télécoms ayant fait une levée de fonds de 15 M€. Cette start-up a fait long feu et tout le monde a été licencié en avril 2001…

En parallèle avec une recherche d’emploi, j’ai monté le business plan de Neoditel et ai créé la société le 22 octobre 2001.

Pourquoi entreprendre, quel a été l’élément déclencheur ?

En fait, sans m’en rendre compte, j’ai été intrapreneur chez Network Solutions, en créant cette activité de logiciels d’analyse de factures télécoms, depuis zéro, pour déboucher sur une vraie Business Unit au sein de cette entreprise, avec des développeurs, un commercial, du service-client, etc.

Et pourtant je n’avais pas la volonté de créer ma propre entreprise…

L’opérateur télécoms américain était une expérience enrichissante, mais je n’ai pas aimé fonctionner dans une grande entreprise à cause de la rigidité de la structure et le côté « politique ».

La start-up sophipolitaine fut quant à elle une expérience… totalement chaotique. Désorganisation, tensions, pleurs, etc.

Le licenciement suite à la liquidation de la startup a été un choc… mais m’a donné beaucoup de temps pour réfléchir…

En parallèle avec une recherche d’emploi « standard », j’ai commencé à réfléchir à une activité de service qui consisterait à aider les (grandes) entreprises à connaitre leurs parcs de téléphonie fixe (à l’époque). Durant l’étude de marché, j’ai ajouté le fait d’optimiser les coûts télécoms sur base de l’inventaire construit.

Je voulais avoir une activité dans laquelle je pourrais décider des « règles du jeu », surtout au niveau des Valeurs de mon entreprise.

Le déclencheur a donc été… mon licenciement, car ça m’a donné du temps, chose la plus précieuse.

Quelles sont les motivations qui t’ont amenée à accompagner de jeunes entrepreneurs ?

L’envie de renvoyer l’ascenseur, de les faire profiter de mes retours d’expérience (notamment suite à toutes les erreurs que j’ai pu faire 😉), de quelqu’un à qui parler sans jugement, avec beaucoup de bienveillance, tout comme moi j’ai bénéficié de ces accompagnements, et je continue d’ailleurs à en bénéficier (mentoring, coaching…).

J’ai d’ailleurs été le premier Président de la plateforme Initiative Agglomération Sophia Antipolis, de 2009 à 2014, et j’en reste un membre actif.

Et au-delà de tout cela, le bénévolat ça fait du bien… c’est gratuit, c’est cadeau, et on en retire souvent beaucoup de gratitude, et ça c’est cadeau pour moi.

Qu’attends-tu de la part de Réseau Entreprendre Côte d’Azur

L’identification de projets intéressant et leur qualification, l’organisation des rencontres, aussi les échanges avec mes pairs.

Quelque chose à rajouter, une anecdote à nous raconter sur toi ?

Je défends, promeus et applique le fait qu’on peut faire du travail très sérieux sans se prendre au sérieux, avec légèreté, humour et même autodérision. Je pense que c’est une marque de fabrique des belges, et j’ai apporté cela avec moi dans mon entreprise, qui a fait de l’Humour une de ses valeurs fondatrices.