Moi Christophe, Lauréat promo 2012

J’ai commencé l’aventure Feeligreen en 2012 hébergé par InnovaGrasse.

J’ai rencontré assez rapidement Réseau Entreprendre.

Je pense que pour moi ce qui a été le plus intéressant au départ c’est ce processus de parrainage du projet parce que j’ai rencontré des gens que je n’aurais pas pu rencontrer et une bienveillance qui m’a encouragé sur le projet. Le fait d’avoir eu la chance de pouvoir rencontrer Eric Marée, le directeur de VIRBAC, c’est quelqu’un qui a une bienveillance phénoménale ; du jour au lendemain il vous accorde 2 heures dans son emploi du temps. Ce sont des gens très brillants. Ça a été un vrai bonheur j’ai pu rencontrer des membres spécialistes de différents secteurs d’activité :  en cosmétique, dans le secteur industriel, c’est formidable ! Et puis lauréat fin de l’année ça m’a permis aussi de sécuriser notre première levée de fonds parce qu’il y a effectivement cette crédibilité apportée par le soutien du réseau.

Il y a aussi le prêt d’honneur qui est non négligeable qui permet de bien démarrer. Le projet au départ il est auto-financé et ça consomme comme vous le voyez beaucoup d’argent. Et puis l’accompagnement, j’ai été accompagné pendant 2 ans. Cet accompagnement m’a donné une perspective, une vision à long terme parce que dans un projet on est au jour le jour, vraiment coincés sur des problématiques de qu’est-ce que je fais aujourd’hui ? comment je paye cette facture? Donc ça permet une fois par mois de prendre du recul, « projetez-vous, projette toi » (on se tutoie quand même dans  Réseau Entreprendre) « Regarde un petit peu les ambitions de l’entreprise, comment structurer l’entreprise » ça c’est super. Sans le réseau ça n’existerait pas.

 

C’est des valeurs, c’est des valeur éthiques, morales, des valeurs de « pourquoi on crée l’entreprise : Pour créer de l’emploi ».

 

Moi j’ai 2 enfants qui ont 28 et 25 ans, qui ont une carrière phénoménale…. hors de France. C’est bien, c’est super pour eux mais à un moment donné notre rôle à nous, chefs d’entreprises, c’est aussi de créer un tissu économique qui fait qu’on arrive à retenir et à embaucher et créer de l’emploi. Pour moi la plus grande fierté de FEELIGREEN, c’est les projets, les machines, les clients etc. oui, c’est les 17 emplois pérennes. Ça c’est le rendement, parce que ça on ne me le retire pas.

 

Et tout le travail qu’on a fait sur notre dernière levée de fonds c’est de sécuriser ça, parce que ces jeunes et moins jeunes sont engagés pour l’entreprise. Ils ont mis beaucoup de leur intellect, beaucoup de leur motivation puis aussi de leur bonne humeur, en échange on a l’obligation de leur montrer un peu le futur et de leur garantir une sécurité, un CDI.

Peut être que ça va changer, on ne sait pas ce que l’avenir réserve mais un CDI aujourd’hui, la différence entre un CDI et CDD c’est qu’une jeune qui démarre il peut trouver un logement avec un CDI et pas avec un CDD. On ne peut pas demander à des gens de s’impliquer en disant oui mais c’est juste pour un petit bout de temps, c’est pas moral.

 

Réseau Entreprendre que je ne connaissais pas avant, moi il me correspond !

 

C’est aussi une question d’âge, une question de parcours, mais voilà il y a un retour dans le projet il y a un retour aussi dans l’écosystème. Et puis on s’aperçoit aussi que quand on côtoie les gens de Réseau, on côtoie des gens qui côtoient les gens du Réseau, et on finit par évoluer dans un système de gens qui ont le même état d’esprit que nous. C’est tellement plus agréable de travailler avec des gens qui sont humains, qui ont des valeurs bienveillantes.

À titre d’exemple on a inauguré nos locaux il y a quelques jours, il y avait beaucoup de monde puisqu’on a invité les gens qu’on aime bien puis ils sont venus parce qu’ils nous aiment bien et j’ai ma directrice de business développent qui vient de chez Estée Lauder qui est une personne géniale basée sur Paris, après la journée elle me dit « mais c’est quand même impressionnant tous les gens qui pensent et qui veulent du bien à Feeligreen qu’on a pu rencontrer aujourd’hui. Je lui ai répondu « Non c’est des valeurs partagées, c’est un miroir de ce que l’on essaye de créer et des valeurs qu’on défend. Finalement on arrive à créer autour de ça cette dynamique. C’est quand même beaucoup plus agréable.

 

Moi Christophe, membre depuis 2015

Ce qui est passionnant c’est parce qu’il y a une diversité de projets incroyable.

Il n’y a pas que des projets de création, les projets de reprise sont très intéressants aussi. Et les entreprises avec lesquelles on travaille d’ailleurs, qui sont des reprises qui ont été suivies par le Réseau, qui redynamisent un écosystème ou un projet avec des idées un peu innovantes ou des marchés aussi innovants, c’est vraiment très enrichissant, j’en retire beaucoup. J’espère que les gens avec qui on dialogue retirent quelque chose, moi en tous cas je retire beaucoup de cet échange

 

Le fait que tout le monde aille dans le même sens c’est important à 2 titres:

Ça montre que cela fonctionne donc ça encourage à défendre des valeurs mais c’est aussi un garde-fou.

On sait qu’on est parmi un groupe où les gens se connaissent et donc quand on sait qu’on est un peu limites, on pense aussi aux autres on se dit « attention, ce n’est pas que nous que ça implique ». Donc ça nous aide à protéger nos valeurs et c’est important parce que l’environnement est très agressif et très difficile.

La cosmétique c’est pas un monde de gentils, mais il n’empêche, on n’arrive à défendre nos valeurs contre vents et marées. Pas forcément pour la meilleure efficacité financière d’une entreprise, ça n’a aucune importance, c’est pas le but du projet. Le projet est pas financier. Il l’est pour nos investisseurs, mais on ne devient pas entrepreneur pour gagner de l’argent, ça existe pas ça. Vu la difficulté, la complexité et l’énergie qu’on met dans le projet, si on avait voulu de l’argent on aurait fait autre chose. Les valeurs qu’on défend, ce qu’on essaye de créer, ça va au-delà de ça. L’argent est une composante mais c’est une composante qui permet de pérenniser le projet. C’est une discussion qu’on avait eu au début du Réseau Entreprendre, « pourquoi vous faites le projet ? ». Financièrement je n’avais pas besoin, c’est pas ça la finalité en soi. C’est l’envie de montrer que en défendant un certain nombre de valeurs et en voulant se prouver un certain nombre de choses – parce que y’a quand même un côté égocentrique qui est je veux montrer que je suis capable de faire quelque chose – mais dans un contexte qui est un contexte dont on est fier. Moi aujourd’hui, ma plus grande fierté c’est que quand je parle du projet, mes enfants ils me regardent avec des étoiles dans les yeux, ils n’ont pas honte de ce qu’on a fait. Une partie des valeurs défendues par Réseau elle est liée à ça aussi, c’est que l’on fait des choses dont on est fiers, des choses dont on n’a pas à rougir. On fait des choses qui vont dans le bon sens en défendant un système de valeurs qui est pas un système de valeurs politique, qui n’est pas un système de valeurs religieuses, qui est un système de valeurs humaines, et c’est important.

NOUS LES AVONS ACCOMPAGNÉS